En 2040, les soins de santé à domicile seront intégrés et numériques
Les co-directeurs d’Aide et soins à domicile Suisse se penchent sur la vision d’avenir «Care@Home 2040» et donc sur les soins de santé à domicile dans quinze ans: Marianne Pfister explique pourquoi, à l’avenir, il faudra des réseaux solides – avec, au centre, l’Aide et soins à domicile. Et Cornelis Kooijman souligne que ces réseaux ne pourront fonctionner qu’avec des technologies innovantes.
INTERVIEW: KATHRIN MORF
1) l’importance des réseaux interprofessionnels
2) l’importance des technologies

Care@Home 2040:
l’importance des réseaux
interprofessionnels
Magazine ASD: Madame Pfister, pourquoi Aide et soins à domicile Suisse a-t-elle choisi de mettre l’accent en 2025 sur la vision d’avenir «Care@Home 2040»?
MARIANNE PFISTER: L’origine de cette démarche réside dans les projets «Health2040» 1 et «Agenda Soins de base» 2. Tous deux s’attachent à définir à quoi devront ressembler les soins de base en 2040 pour relever des défis tels que la pénurie de personnel qualifié, le vieillissement de la population et la hausse des coûts de la santé. Il apparaît clairement que les soins de base se déplaceront toujours davantage vers le domicile des individus. Cela conduit à l’arrivée de nouveaux acteurs – tels que certains hôpitaux – au sein du foyer privé, un environnement dans lequel l’Aide et soins à domicile fait figure d’experte. C’est pourquoi Aide et soins à domicile Suisse souhaite, avec «Care@Home 2040», développer sa propre vision d’avenir et y définir le rôle des services d’aide et de soins à domicile. Sur cette base, l’Aide et soins à domicile peut s’impliquer de façon proactive dans les discussions en cours et contribuer à façonner l’avenir.
Le modèle de soins «Care@Home 2040» n’a pas été discuté en détail au Congrès national Aide et soins à domicile [voir article], pouvez-
vous néanmoins en esquisser les grandes lignes?
Il englobe toutes les prestations de santé fournies à domicile de manière professionnelle – de la prévention à la rééducation – qu’il s’agisse de prestations médicales, infirmières, de soutien, thérapeutiques ou sociales. Care@Home 2040 s’adresse à des clientes et clients de tout âge, qu’ils traversent une situation aiguë ou de longue durée, et prend en compte aussi bien la santé physique que psychique. Un réseau de santé réunissant différents acteurs coordonne étroitement toutes ces prestations – et au sein duquel l’Aide et soins à domicile joue un rôle central.
Care@Home 2040 englobe toutes les prestations de santé fournies à domicile de manière professionnelle – de la prévention à la rééducation.
Marianne Pfister
Co-directrice Aide et soins à domicile Suisse
Pourquoi ce rôle central vous semble-t-il si évident?
L’Aide et soins à domicile connaît parfaitement tous les acteurs de la prise en charge à domicile et apporte dans ce domaine une grande expertise, une longue expérience et une offre étendue, ce qui est exceptionnel en Europe. Elle sait exactement comment adapter ses prestations, même les plus complexes, aux environnements de vie les plus divers, tout en mettant l’accent sur la sécurité, la sphère privée et l’autonomie de ses clientes et clients. Et elle sait aussi comment travailler efficacement et économiquement. C’est pourquoi l’Aide et soins à domicile est une partenaire extrêmement importante et une coordinatrice appropriée dans le domaine des soins de santé à domicile.
Care@Home 2040 ne supporte pas la «pensée en silo», avez-vous déclaré lors du congrès. Qu’est-ce que cela signifie?
Dans le cadre de Care@Home 2040, la prestation doit être fournie par l’acteur qui possède des compétences adéquates et de l’expérience nécessaire. Si, par exemple, un hôpital envoie son propre personnel infirmier à domicile dans le cadre d’un traitement à domicile, alors que l’Aide et soins à domicile dispose des compétences appropriées pour fournir les soins requis, cela relève de la pensé en silo, orientée vers ses propres intérêts. A l’inverse, Care@Home 2040 a besoin d’une pensée intégrée, axée sur le parcours du patient et les besoins des personnes concernées. Cela permet également d’éviter les structures parallèles qui engloutissent des ressources financières et humaines déjà limitées.
Quels avantages Care@Home 2040 apporte-t-il aux clientes et clients?
Ils bénéficient de ce que les clientes et clients de demain attendent aussi: des soins individualisés, holistiques, continus et assistés par le numérique fournis par un seul prestataire – par l’intermédiaire d’une équipe interprofessionnelle impliquant étroitement les personnes concernées et leurs proches. La mise en réseau des prestataires garantit l’échange de toutes les informations nécessaires, ce qui assure des traitements efficaces et sûrs. De plus, des études montrent que la guérison à domicile est souvent plus rapide et que le risque d’infection y est plus faible qu’à l’hôpital. Cela dit, Care@Home 2040 ne convient pas à tout le monde: certaines personnes se sentent plus en sécurité ou plus heureuses à l’hôpital ou en établissement médico-social (EMS). D’autres, suffisamment mobiles, peuvent se rendre dans un service ambulatoire ou un centre de santé – et, en fin de compte, le patient doit être soigné là où il bénéficie de la meilleure prise en charge au meilleur coût.
Quels sont les avantages de Care@Home 2040 pour les employés?
Les soins intégrés permettent d’éviter beaucoup de bureaucratie inutile. Le personnel n’a plus à «courir» en permanence après les informations. Il peut s’occuper de ses clientes et clients de manière globale dans leur lieu de vie. Et l’équipe multiprofessionnelle garantit une grande diversité dans l’exercice du métier, de la flexibilité, ainsi que de nombreuses possibilités d’évolution professionnelle.
Et pourquoi Care@Home 2040 permet-il de réaliser des économies?
Parce que les soins intégrés exploitent les synergies et évitent les doublons. Une prise en charge à domicile est en outre généralement moins coûteuse qu’un séjour en milieu stationnaire. Et comme Care@Home 2040 inclut aussi la prévention, ce modèle permet d’éviter certaines opérations ainsi que des admissions à l’hôpital ou dans des EMS. Cette une approche est durable en termes de coûts de la santé – mais aussi en termes d’impact environnemental du secteur de la santé, qui est actuellement très élevé.
De quoi notre système de santé a-t-il besoin aujourd’hui pour tendre vers Care@Home 2040?
Nous avons besoin d’acteurs ouverts aux innovations. Il faut des réseaux régionaux bien organisés et coordonnés, ainsi que des systèmes numériques permettant une communication et un échange de données en temps réel au sein de ces réseaux. Nous avons aussi besoin d’un financement qui couvre les coûts liés aux prestations de coordination et rémunère de manière équitable tous les acteurs pour des prestations équivalentes – ce qui n’est pas toujours le cas aujourd’hui. Nous avons besoin de personnel bien formé pour répondre à des exigences telles que la numérisation. Nous devons mieux définir les profils professionnels, comme le profil des infirmières et infirmiers de pratique avancée APN, pour faire face à la complexité croissante et au besoin accru de coordination dans les soins à domicile. Et nous avons également toujours besoin de bénévoles et de proches pour couvrir le besoin de prestations de santé à domicile.
Le financement uniforme des prestations ambulatoires et stationnaires (EFAS) ne résoudra-t-elle pas au moins les problèmes de financement?EFAS créera certainement des incitations en faveur de l’ambulantisation et de la coordination dès 2028 – à partir de 2032 pour les soins. Le nouveau système ne définit toutefois que la répartition des coûts de la santé entre les assureurs et les cantons. Pour améliorer durablement le financement des prestations, il devra non seulement être introduit de manière neutre du point de vue des coûts – mais il devra aussi s’adapter en permanence aux évolutions du système de santé.
Y a-t-il des indices montrant que l’Aide et soins à domicile est sur la bonne voie vers Care@Home 2040?
Il y en a beaucoup – une large offre de prestations disponibles 24 heures sur 24, des réseaux de santé ayant l’Aide et soins à domicile comme actrice centrale, des projets de «traitements à domicile» d’hôpitaux et de cliniques qui intègrent les services d’aide et de soins à domicile, ainsi qu’une formation initiale et continue du personnel de l’aide et des soins à domicile tournée vers l’avenir [voir article]. Afin qu’Aide et soins à domicile Suisse connaisse tous les projets et idées porteurs d’avenir relatifs à Care@Home 2040, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous les signaler 3. J’espère que les responsables politiques financeront de nombreux projets de ce type afin de faire progresser les soins intégrés.
Pourriez-vous conclure en nous expliquant comment va se poursuivre Care@Home 2040?
Nous devons désormais concrétiser Care@Home 2040, puis analyser ce que cette vision d’avenir signifie pour l’offre de prestations de l’Aide et soins à domicile – et, par conséquent, quelles mesures l’Aide et soins à domicile doit prendre à tous les niveaux. Ce qui est déjà certain: Care@Home 2040 ne deviendra réalité que si tous les acteurs agissent dès maintenant de façon innovante, courageuse et concertée – en réseau, de manière professionnelle et tournée vers l’avenir.
Termes clés: l’essentiel en bref
Care@Home: Le terme «Care@Home» est actuellement fréquemment utilisé et défini de diverses manières. Il désigne le plus souvent les soins de santé à domicile, dans le cadre desquels les prestations de santé sont fournies de manière coordonnée par plusieurs acteurs.
Aide et soins à domicile (Spitex): L’Aide et soins à domicile fait partie intégrante de Care@Home et peut fournir de nombreuses prestations dans le cadre de ce modèle de prise en charge, mais pas toutes.
Hospital@Home: Hospital@Home est aussi une composante de Care@Home et concerne les cas qui nécessitaient jusqu’ici un traitement hospitalier, mais qui sont désormais de plus en plus souvent pris en charge à domicile par une équipe interprofessionnelle.
Care@Home 2040: Aide et soins à domicile Suisse affine actuellement sa vision d’avenir «Care@Home 2040». L’année 2040 a été retenue notamment parce que l’«Agenda Soins de base» de la Confédération se réfère aussi à cette échéance. Care@Home 2040 décrit une prise en charge intégrée à domicile en 2040, qui englobe toutes les prestations de santé destinées à une clientèle très diversifiée. Celles-ci sont fournies par un réseau de prestataires professionnels bien coordonné et connecté numériquement, au sein duquel l’Aide et soins à domicile joue un rôle central.
Care@Home 2040:
l’importance des technologies
Magazine ASD: Monsieur Kooijman, quelle est l’importance des technologies pour que la vision d’avenir Care@Home 2040 devienne réalité?
CORNELIS KOOIJMAN: Care@Home 2040 prévoit que de nombreux prestataires soient impliqués dans les soins de santé à domicile. Tous ces acteurs doivent pouvoir échanger en temps réel les informations nécessaires sur leurs clientes et clients communs – ce qui n’est possible que grâce aux technologies numériques. A cela s’ajoute le fait qu’à l’avenir, des situations de soins hautement complexes seront encore davantage traitées à domicile. Cela nécessitera notamment un recours accru aux technologies médicales.
L’Aide et soins à domicile est-elle suffisamment ouverte à de telles technologies?
J’en suis convaincu. Non seulement le baromètre suisse de la cybersanté (Swiss eHealth Barometer) 4 montre régulièrement que l’Aide et soins à domicile fait preuve d’une ouverture supérieure à la moyenne face aux innovations numériques, mais le personnel de l’Aide et soins à domicile utilise déjà naturellement des outils numériques et de nombreuses organisations d’aide et de soins à domicile lancent des projets pilotes liés aux nouvelles technologies. Nous ne partons donc pas de zéro pour la mise en œuvre technologique de Care@Home 2040.
Beaucoup de clientes et clients ne sont toute-fois pas ouverts aux technologies modernes. Cela changera-t-il d’ici 2040?
Aujourd’hui déjà, l’Aide et soins à domicile échange avec certains clients, clientes ou proches via des technologies numériques telles que des portails clients. En 2040, cela devrait être la norme. La génération qui entre maintenant dans le grand âge attend même de l’Aide et soins à domicile une forte affinité avec le numérique. Il importe que l’Aide et soins à domicile apaise les craintes des clientes et clients liées à l’utilisation de leurs données numériques et veille très attentivement à la sécurité de ces données sensibles – surtout à une époque où le risque de cybercriminalité ne cesse de croître.
L’échange de données entre prestataires de services est aujourd’hui entravé par l’existence de systèmes différents et incompatibles. Cela changera-t-il d’ici 2040?
Pour mettre fin à la prolifération actuelle, il faut des normes nationales claires et contraignantes pour les logiciels et les applications numériques dans le secteur de la santé. J’espère que le programme DigiSanté 5, doté de 400 millions de francs, permettra de les faire émerger. Nous devons parvenir au principe du «once only»: dans le système de santé, les données ne devraient être saisies qu’une seule fois. Les prestataires eux-mêmes doivent aussi veiller à ce que l’échange de données – bien entendu avec le consentement des clientes et clients – puisse s’effectuer facilement. Par exemple, l’Aide et soins à domicile mise depuis des années avec succès sur l’évaluation des besoins à l’aide des instruments interRAI 6. L’association faîtière des établissements médico-sociaux Curaviva/Artiset a d’ailleurs signé une déclaration d’intention pour recourir elle aussi aux instruments interRAI pour l’évaluation des besoins dans les soins stationnaires de longue durée. Je salue cela, car des systèmes apparentés, fondés sur des items et codes uniformes, simplifient considérablement l’échange de données. Et les acteurs du système de santé devraient s’orienter vers les «best practices» lorsqu’ils cherchent des solutions technologiques, au lieu de réinventer la roue.
Il faut des normes
nationales claires et contraignantes pour les logiciels et les applications numériques dans le
secteur de la santé.
Cornelis Kooijman
Co-directeur Aide et soins à domicile Suisse
Le dossier électronique du patient (DEP) améliorera-t-il aussi l’échange de données d’ici 2040?
La loi fédérale révisée sur le dossier électronique du patient (LDEP) obligera probablement tous les prestataires de services à se connecter au DEP dès 2028. Parallèlement, le DEP sera remanié. En 2040, le DEP sera donc largement répandu et proposera, par exemple, des données structurées. Mais disposer d’un bon DEP ne suffit pas si les prestataires ne l’intègrent pas dans leurs processus quotidiens.
Aide et soins à domicile Suisse a également lancé le pool de données national HomeCare Data (HCD). En quoi contribue-t-il au développement de bons soins de santé pour 2040?
HCD nous fournit des données cliniques de grande qualité sur les clientes et clients de l’Aide et soins à domicile dans toute la Suisse. Nous pouvons ainsi analyser et documenter qui ils sont et quelles prestations sont nécessaires pour leur assurer de bons soins. Avec un nouveau projet d’envergure consacré au développement d’indicateurs de qualité pour l’Aide et soins à domicile, fondés sur les données issues de l’évaluation des besoins, l’importance de HCD va continuer à gagner en signification 7. J’espère que davantage d’organisations d’aide et de soins à domicile rejoindront le pool de données.
Les technologies permettent de plus en plus une prise en charge à distance. Les «télésoins» seront-ils la norme en 2040?
Certaines consultations infirmières ou médicales pourront certainement se faire plus souvent par vidéotéléphonie. D’ici 2040, le suivi de l’état de santé à distance grâce à des capteurs devrait aussi se généraliser. Cependant, même dans 15 ans, de nombreuses interventions nécessiteront encore la présence d’un professionnel sur place.
Et où voyez-vous des opportunités relatives à l’intelligence artificielle (IA) pour Care@Home 2040?
Avant tout: toute technologie ne doit être introduite que si elle rend les processus de l’Aide et soins à domicile plus simples, plus efficaces ou plus sûrs. Les technologies sont des moyens au service d’un objectif – et non un but en soi. L’IA offre toutefois de réelles opportunités: elle peut par exemple parcourir et analyser très rapidement des données et des documents, ou encore améliorer l’efficacité de la saisie et de l’échange d’informations. Mais l’expertise humaine restera toujours nécessaire pour vérifier les résultats produits par l’IA.
L’Aide et soins à domicile a-t-elle besoin de nouvelles formations initiales et continues afin de disposer, en 2040, des compétences nécessaires pour toutes les nouvelles technologies?
Bien sûr, il faudra toujours des formations initiales et continues pour rester à jour dans son domaine professionnel, y compris pour les nouvelles technologies. Les compétences numériques doivent être enseignées dans le cadre de la formation en soins infirmiers, les organisations d’aide et de soins à domicile doivent proposer des formations continues sur ce thème et les financeurs de l’Aide et soins à domicile doivent en assumer les coûts. La maîtrise des technologies médicales doit également faire l’objet d’une formation. Aujourd’hui déjà, beaucoup d’organisations d’aide et de soins à domicile disposent d’un personnel qui utilise les technologies médicales avec autant de compétence que le personnel soignant des hôpitaux, par exemple pour les dialyses ou les ventilations.
Mais Aide et soins à domicile Suisse n’a-t- elle pas critiqué le financement insuffisant des prestations liées aux technologies médicales?
C’est vrai. L’Aide et soins à domicile se bat souvent pour que ses prestations relatives à l’utilisation de tels appareils soient financées. La loi sur l’assurance-maladie ne doit plus être à la traîne par rapport à la réalité: elle devrait toujours préciser clairement quels moyens technologiques modernes peuvent être utilisés pour quelles prestations. Ce qui importe, ce sont des «règles du jeu identiques»: les prestations ambulatoires doivent toujours être financées de la même manière, qu’elles soient réalisées par l’Aide et soins à domicile ou par le personnel hospitalier dans le cadre de Hospital@Home.
Vous avez mentionné de nombreux acteurs qui sont indispensables pour faire de Care@Home 2040 une réalité. Souhaiteriez-vous encore en citer d’autres pour conclure?
Les cantons doivent financer des projets technologiques innovants favorisant les soins intégrés, afin de garantir la sécurité d’approvisionnement en 2040. Mais je voudrais surtout lancer un appel aux organisations et associations d’aide et de soins à domicile elles-mêmes: nous devons dès maintenant relever ensemble, avec d’autres acteurs des différentes régions d’approvisionnement en soins, les défis technologiques du futur, au lieu d’attendre que les changements se produisent. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons continuer à bien prendre soin de nos clientes et clients aussi en 2040 – un objectif qui doit toujours être au centre de nos efforts.

- Avec le projet «Health2040», l’Université de Lucerne – parmi d’autres partenaires – entend rendre l’offre de soins ambulatoires pérenne et adaptée aux défis de demain. Dans ce cadre,
50 parties prenantes ont élaboré l’an dernier la vision: «Réseau de santé pour tous – für alle – per tutti». www.fr.health2040.ch ↩︎ - Depuis novembre 2024, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) travaille sur l’«Agenda Soins de base». L’objectif: développer un système de soins de base porteur d’avenir, accessible à bas seuil, appuyé par le numérique et disposant d’assez de personnel. www.bag.admin.ch/fr/agenda-soins-de-base ↩︎
- Les projets et idées peuvent être communiqués à Ruth Hagen: hagen@spitex.ch / 031 372 07 01 ↩︎
- www.gfsbern.ch/fr/news/barometre-cybersante-suisse-2024 ↩︎
- https://www.bag.admin.ch/fr/digisante-promouvoir-la-transformation-numerique-du-systeme-de-sante ↩︎
- https://www.instruments-aide-soins-domicile.ch/evaluation-des-besoins ↩︎
- Le «Magazine ASD» publiera un article sur ce projet ultérieurement. ↩︎